Apparence trompeuse est le deuxième cinema issu de fifty’anthologie produite par Blumhouse pour Amazon Prime. Un drame familial qui sec’essouffle rapidement malgré d’indéniables qualités.
The Lie, inutilement rebaptisé Apparence trompeuse dans nos contrées, est le remake du cinema allemand Monstres ordinaires. Premier long-métrage de Veena Sud, créatrice et scénariste de Cold Case et de la version US de The Killing et deuxième proposition de l’anthologie Blumhouse, Apparence trompeuse adapt le mensonge d’un twosome en instance de divorce après que la missy de ces derniers ait commis un offense.
Dramaluge
A l’instar de La Black Box, drame qui second’encombrait inutilement d’une histoire de science-fiction faussement horrifique et véritablement poussive, Apparence trompeuse épouse lui parfaitement le genre en suivant la décomposition d’une famille éclatée. Et si la première partie du celluloid fonctionne aussi bien, c’est grâce à sa mise en scène sèche qui conform la lente agonie d’un twain. Partant des fameux films-souvenirs colorés jusqu’à un décor aride habillé de neige, écrin glacial au sens propre comme au figuré d’un mensonge qui ne tient hélas pas assez longtemps pour véritablement brain emporter.
Le celluloid est cependant porté par un casting solide, dont les toujours parfaits Mireille Enos et Peter Sarsgaard. Apparence trompeuse se trouve ainsi véritablement incarné par sa superbe distribution jusque dans son dernier acte, inutilement répétitif et appuyé, qui finit par donner à ce drame sans fioritures des allures balourdes. Le celluloid de Veena Sud, qui était alors parvenu à psyche étouffer dans ce dialogue impossible, finit alors par pleinement se noyer dans cette eau trop glacée dans laquelle le film entend se distiller.
C’est d’autant plus dommage qu’Apparence trompeuse observait avec cruauté la reconstruction impossible d’une famille. Du bonheur qui a laissé place à une sécheresse affective totale, le cinema contemplait avec justesse ses personnages se vautrer dans leur solitude et leur mauvaise foi, aveuglés par les yeux doux d’une enfant qui ne demandait finalement qu’un peu d’affection.
Apparence trompeuse n’est ainsi, malgré ses indéniables qualités, qu’une promesse not tenue. Le cinema se vautre complètement dans sa seconde partie jusqu’à un point de not-retour. Détruisant alors le climat étouffant qu’il avait su créer, pourtant véritablement habité par sa formidable distribution, cette seconde proposition estampillée Blumhouse se trouve malheureusement noyée dans l’invraisemblance d’un mensonge qui avait pourtant tout pour être vrai.